Collecter et répartir
La SCELF fait le lien entre les grandes sociétés d’auteurs (SACD, SCAM, SACEM, …) qui perçoivent des droits en son nom, et les éditeurs de langue française qu'elle représente en vue de leur redistribuer ces rémunérations. Cela nécessite un suivi minutieux des nombreuses adaptations qui sont faites à partir des œuvres littéraires françaises, la gestion s’effectuant éditeur par éditeur, et œuvre par œuvre.
Représenter les éditeurs
Cette position centrale qui offre une vision globale sur tous les aspects de l’adaptation littéraire a naturellement amené la SCELF à devenir la représentante des éditeurs auprès de toutes les organisations professionnelles des secteurs de l’adaptation, en vue de défendre leur statut de cessionnaires de droits : ceux du livre (SNE, CNL, BIEF, sociétés partenaires) comme ceux de l’audiovisuel (syndicats de producteurs, scénaristes, diffuseurs, CNC) et bien-sûr les sociétés d’auteur et le Ministère de la Culture.
De nombreux protocoles et accords interprofessionnels ont ainsi été signés par la SCELF, permettant à ses membres éditeurs de bénéficier des avancées du secteur, notamment dans la négociation des contrats avec les producteurs de l’audiovisuel.
Formation et conseil aux éditeurs
Au fil des années, la SCELF est devenu un lieu où les éditeurs mettaient en commun leur expérience dans la pratique de plus en plus répandue de l’adaptation littéraire, en particulier dans ses aspects juridiques et contractuels.
La SCELF a élaboré plusieurs contrats-type pour la cession des droits audiovisuels, et propose des formations aux responsables des droits chez les éditeurs, qui vont jusqu’au conseil personnalisé sur demande. Elle aboutit à une meilleure défense de leur statut de cessionnaire, c’est-à-dire de leur engagement d’éditeur auprès de leur auteur, pour une mise en valeur optimale de ses œuvres, dans une communauté d’intérêt.
Promouvoir l’adaptation littéraire
La SCELF a également pour objectif d’encourager toutes les formes d’adaptations littéraires. C’est pourquoi elle soutient les initiatives qui vont dans ce sens, grâce à ses fonds dédiés à l’action culturelle, provenant des irrépartissables de la rémunération pour copie privée. C'est dans ce contexte qu'elle organise depuis 2009 les Rencontres SCELF de l’Audiovisuel au Salon du Livre de Paris, et depuis 2014 l’évènement Shoot the book au Festival de Cannes.
L'aide aux Actions Culturelles
La SCELF dispose de fonds spécifiques, provenant des irrépartissables de la rémunération pour copie privée, destinés en vertu de l'article L.321-9 du CPI au soutien d'Actions Culturelles. Le Conseil d'administration de la SCELF a décidé de privilégier les projets en lien avec son coeur d'activité, à savoir les projets promouvant l'adaptation des oeuvres littéraires, sous quelque forme que ce soit.
Pour faire une demande d'aide à l'Action Culturelle, cliquer ici.