Le 12 juin 2018, la réunion de négociation au Ministère de la Culture réunissant les représentants des bibliothèques, des auteurs et des éditeurs, a fait apparaître de nouvelles divergences de fond, quant au champ de perception de la SCELF, au titre des lectures à voix haute. Aucun accord n’a, de ce fait, pu être finalisé.
Soucieuse de tenir compte des positions exprimées par les différentes parties, la SCELF préfère mettre un terme à la perception de ces droits à un niveau collectif. A partir du 1er septembre 2018, cette exploitation dérivée des œuvres littéraires relèvera de la compétence de chaque éditeur, les laissant libres d’appliquer leur propre politique de perception.
Cette décision a été ratifiée par le Conseil d’Administration de la SCELF et l’Assemblée Générale du 15 juin 2018.